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Gig Michaels
SwampDaWamp
Interview par Luc Brunot.
Traduction par Dominique Turgot et Luc Brunot.
Publié dans Bands Of Dixie n°107 (novembre - décembre 2015)
Bands Of Dixie n°107
L'interview de Gig Michaels en 2012 en avait marqué plus d'un. Il était dès lors bien naturel que Bands Of Dixie vous propose un nouvel entretien avec ce personnage haut en couleur. L'occasion s'est un peu fait attendre mais, enfin, le nouvel album de Swamp da Wamp est là... On en a causé avec Gig.

Additif de janvier 2016 : cette interview a été réalisée en septembre 2015. Le 3 janvier 2016, Gig Michaels décédait quelques heures avant son cinquante-deuxième anniversaire. La mort des cet artiste fabuleux et attachant constitue une grande perte pour tous les amoureux de musique.
Bonjour Gig,
On est accueilli sur votre site Web par la vidéo de « My Drinking Song ». J'adore la vidéo mais aussi la chanson en elle-même. Une production de haute qualité, une chanson au refrain accrocheur et surtout cette atmosphère incroyablement chaleureuse. On se sent tellement bien en l'écoutant ! Est-ce que ce morceau est pour vous un hit ?
Eh bien tout d'abord, merci pour votre enthousiasme, c'est quelque chose qui compte beaucoup pour nous. C'est notre premier single et il marche très bien. Est-ce un « hit » ? Cela dépend de la définition que vous avez du « hit ». Les labels font attention aux classements et aux chiffres, moi je m'intéresse aux réactions de nos fans et oui, de ce point de vue-là, je pense que c'est un succès ! (Rires) Mais on va voir si ce morceau perce dans les charts au cours des prochaines semaines et alors peut-être même que ces huiles qui dirigent les maisons de disque en pensant pognon seront d'accord avec moi. Je voudrais bien que vous demandiez à vos lecteurs ce qu'ils en pensent eu aussi, ce sont eux qui comptent.
En France, je ne sais pas si on pourrait une vidéo à la gloire de l'alcool. N'avez-vous avez pas aux États-Unis de contraintes juridiques à cet égard ?
Je suis content que vous ayez soulevé ce point. Eh bien en fait, « My Drinking Song » ne cherche pas à glorifier l'alcool. La chanson s'intéresse au fait de faire la fête et d'avoir du plaisir. En réalité, cette chanson traite de l'importance de pouvoir se réunir avec ses amis et sa famille pour passer un bon moment. Le troisième couplet dit ceci :
« Si vous cherchez où est la fête, eh bien c'est à la cuisine que ça se passe,
TOUT LE MONDE dit des mensonges, des mensonges, des mensonges, Oh Mon...
Il n'y a vraiment que les AMIS qui vaillent ET il n'y a vraiment que LA FAMILLE qui vaille,
Alors, voici encore une tournée pour mes chers AMIS
En ce samedi soir... »
Comme on joue beaucoup, on a tendance à avoir plein de gens à la maison et il n'y a donc pas besoin d'aller en ville pour ça. Peu importe ce qui se passe, on finit toujours tous par se retrouver dans la cuisine! (Rires.) Et à la maison, c'est sûr, tu n'auras que tes amis et ta famille, tu vois ce que je veux dire... Ça c'est quelque chose de réconfortant.
L'alcool, ce n'est pas toujours une joyeuse et douce ivresse, l'alcool peut aussi présenter une face beaucoup plus sombre. N'est-ce pas le thème de « Devil In My Whiskey » ?
Oui monsieur ! Je pense que Ozzy est celui qui a le mieux parlé du démon de l'alcool ! (Rires) « Devil in my Whiskey » traite vraiment de la face sombre de la boisson. C'est une sorte de chanson combattante dans laquelle le personnage tente de s'en sortir mais ne le peut pas. Mais c'est un grand fêtard !!
Swampdawamp est devenu Swamp da Wamp. Vous aviez lancé, il me semble, un référendum auprès de vos fans sur le changement de nom du groupe. Aviez-vous pensé à changer le nom plus radicalement ? Pourquoi ?
En fait, on a séquencé le nom pour que les gens puissent le lire plus facilement ! (Rires.) Et croyez-le ou non, ça a eu pour nous des retombées positives. L'image de marque s'en est trouvée également améliorée L'an passé, on était partis pour changer radicalement notre nom sur les conseils de Mick Jones de Foreigner. Eh bien, je peux vous avouer maintenant que je suis heureux qu'on en soit restés à Swamp da Wamp. Il est parfois difficile dans ce métier de ne pas suivre les recommandations de vos pairs - et celles-ci ne venait pas que de Mick - mais parfois si vous persévérez dans vos convictions alors, pour ainsi dire, votre coeur vous mène dans la bonne direction.
Gig Michaels et Keith 'Wizard' Inman
« Short Stories From A Long Road » datait de de 2011 et il a fallu quatre ans avant que ne sorte « That Easy ». J'ai lu que, ces derniers mois, vous avez dû faire face de nouveau à nombre de difficultés - comme ça a déjà été le cas dans votre carrière - avec le départ de votre batteur de longue date, David Lee, et d'un guitariste. Est-ce que ce furent quatre années difficiles ?
Ça a été une période difficile mais avec des hauts et des bas et beaucoup de bons moments au milieu de tout ça. (Rires.), Je veux dire par là qu'on n'a jamais cessé de jouer ou d'écrire et qu'on n'a jamais perdu le contact avec nos fans. Notre label nous a lâché tandis que la drogue et l'alcool ont foutu en l'air quelques gars de l'équipe et de là il y a eu entre nous et eux une divergence morale et sociale. Ça a été douloureux mais maintenant je vois notre nouveau disque "That Easy" et ça m'emplit de sérénité d'avoir réussi à faire avec lui un de mes meilleurs albums. C'est douloureux d'écrire sur la réalité et 90% de tout ce que j'écris reflète à peu de choses près la réalité, que ce soit la mienne ou celle de quelqu'un que je connais. Nous sommes de nouveau à notre meilleur niveau aujourd'hui avec l'arrivée de Robert Vines aux fûts. On est plus affutés que jamais de sorte, qu'actuellement, sur la route, on trouve ça génial de pouvoir s'éclater en jouant si juste.
L'atmosphère de « Rollin' » est très différente de l'ambiance cool instillée par "My Drinking Song" Ce rock teigneux traite précisément des mauvaises relations avec certains anciens membres du groupe. Aviez-vous besoin d'écrire cette chanson pour vous défouler ou pour leur envoyer un message ?
Les deux à la fois ! (Rires.) Après des mois à entendre les commentaires faits en public par d'anciens copains, commentaires qui étaient tout simplement faux, j'ai senti que je devais faire quelque chose. Aucun de nous n'a jamais lavé son linge sale sur les médias sociaux ; c'est quelque chose de tout à fait amateur et de laid. Donc, pendant tout le temps qu'ils nous ont pourri sur Facebook, nous n'avons jamais répondu, nous avons gardé intact notre honneur. Nos vrais fans et amis savent qui nous sommes et ce que nous sommes ; nous ne nous abaissons pas aux mesquineries et nous n'avons aucune intention malveillante. On les a juste ramenés à la réalité et ils détestent ça !! (Mort de rire.) Il est étonnant de voir combien de gens veulent que vous échouiez ou, tout simplement, ne peuvent pas digérer que vous obteniez le succès avant eux. Mais moi je dis qu'il y a assez de place pour tous les groupes qui font de la bonne musique.
Le choix du titre de la chanson « That Easy » pour nommer votre nouvel album était-il aussi un clin d'oeil à ces temps difficiles ?
En effet, mon gars ! (Rires.) Ça été un moment si difficile qu'on plaisantait tous à ce sujet en disant que c'était si facile ! (Rires.)
N'aviez-vous pas prévu initialement d'utiliser le titre d'une autre chanson, « Changes », pour baptiser l'album ? Pourquoi ce choix initial ?
En effet. « Changes » est un autre super morceau qui figure sur le CD. Il a pour thème là où nous étions et/ou là où nous en sommes dans la vie. À un moment donné, nous avions besoin d'un titre pour l'album et nous étions fermement décidés à ce que ce soit « Changes ». « That Easy » était encore en production à cette époque et ce n'a été que quand j'ai eu fait les vocaux, que ça a été une révélation. On a alors changé notre fusil d'épaule. Comme chanteur, je cherchais une nouvelle dynamique dans ma manière de m'exprimer et avec cette chanson qui parle d'amour ténébreux et de vampire sanglant, je pense vraiment que je l'ai trouvée !
Dans le line-up actuel; on trouve toujours Keith Immann, qui est dans le groupe depuis un certain temps, et, aux claviers, il y a Duke Rivers qui fit déjà partie autrefois du groupe. C'était un membre d'origine, non ?
Keith - connu chez nous comme "The Wizard" (le magicien) - a été avec nous pendant sept des neuf années du groupe, alors je le considère comme un membre d'origine. Quant à Duke, oui, c'était était un membre du groupe de départ.
Pouvez-vous présenter Nick Nguyen (guitare et violon), Jonathan Parker (batterie) et Rich Basco (basse) ?
Nick Nguyen est maintenant avec nous depuis bientôt quatre ans. Nous l'avons rencontré sur l'une des premières Simple Man Cruises avec Lynyrd Skynyrd. Il nous a rejoints sur scène avec son violon et, ensuite, il a été avec nous plus ou moins régulièrement. Il est à temps complet avec le groupe depuis deux ans. Nick est un guitariste d'enfer. Il vient de Nashville et a joué là-bas avec les plus grands noms. Rich, à la basse, est avec nous depuis plus de trois ans. Rich est l'un des meilleurs bassistes que je connaisse. Lors de son audition il y a quelques déjà, il nous a balancé ces lignes à la Mike Brignardello. Quelque chose d'impensable pour la plupart des bassistes. C'est un mec incroyable !!(Mort de rire !) Il 'est de Philadelphie e c'est un fêlé de sport.et si vous vous intéressez au club de foot des Philadelphia Eagles Foot, ces gens sont tous des dingues !(Rires) Enfin, Jonathan Parker a fait l'intérim après le départ de David Lee et jusqu'à ce que nous choisissions Robert Vines. Robert vient du sud de la Floride et c'est un putain de batteur comme je l'ai dit plus tôt.
Gig Michaels et Adrienne Nixon
Vous avez également embauché une fille, Adrienne Nixon, qui fait les choeurs. Est-ce la première fois que le groupe comprend une choriste ?
C'est nouveau qu'on ait une choriste mais nous avions une autre fille avant qu'Adrienne ne nous rejoigne et l'idée était d'avoir les deux comme choristes. Adrienne était tellement meilleure que l'autre nous a quittés !! Vous verrez Adrienne de plus en plus sur le devant de la scène dans les années à venir.
« Happy Anniversary » n'est pas une fête d'anniversaire, l'ambiance est plutôt romantique. Comment l'idée d'un duo avec elle est venue pour cette ballade ?
Je l'avais en fait écrite pour un duo bien avant que je ne rencontre Adrienne. Vous pouvez trouver une première version de cette chanson sur « Short Stories From A Long Road », que je chante seul moi-même. À cette époque, je pensais à certaines chanteuses de Nashville pour faire ça mais celle que j'avais finalement choisie s'est retrouvée coincée à Las Vegas le soir prévu pour l'enregistrement. À cause du budget, on a dû laisser ça comme ça à l'époque. J'ai toujours su que j'allais l'enregistrer de nouveau, une fois que j'aurais trouvé la chanteuse adéquate et Adrienne est celle-ci.
Elle vous donne également la réplique sur « Two Wheels ». Ça rappelle Jim Dandy et Ruby Starr à Donna Wilson Nolan dans sa chronique du CD. Que représentent pour vous ces deux fortes personnalités ?
Je considère ça comme un compliment, ça c'est sûr. Cette chanson est totalement fun mon gars ! Je comparerais ça plutôt à Meatloaf et Ellen Foley faisant « Paradise By The Dashboard Lights »... Une autre grande chanson. (Rires.)
Une choriste, ça rappelle aussi un peu les Honkettes. Envisagez-vous de recruter de nouveau une seconde chanteuse, voire une troisième ?
Vous verrez une autre chanteuse dans l'avenir, mais pour l'instant Adrienne et Nick font un très bon job en faisant tous les deux les harmonies.
Aimeriez-vous également avoir une section de cuivres ?
J'aimerais bien ! C'est drôle que vous parliez de ça. Un grand nombre des riffs qui me viennent à la guitare sonnent plus comme des parties ou des riffs de cuivres. Je suis prêt à parier que vous en entendrez sur le prochain album.
Vos albums antérieurs étaient sur votre propre label, Big Penny. Pourquoi êtes-vous avec Pure Heart Records, cette fois ?
J'aimais le nom de ce label, « Pure Heart » (coeur pur). Je pensais qu'il décrivait vraiment bien ma musique. Mon nouveau label, c'est Gig Monster, il gère Pure Heart.
Swamp da Wamp - That Easy
Pour « That Easy », vous avez travaillé avec Glenn Tabor comme producteur. Pourquoi ?
Je connais Glenn depuis des années et j'ai toujours voulu travailler avec lui. C'est un producteur qui a gagné de multiples Grammy Awards et qui pense comme moi sur beaucoup de points. Avec cet album, il a gagné toute ma confiance. Glenn sait faire ressortir la grandeur que vous pouvez avoir en vous et il vous met toujours dans les meilleures conditions pour faire ce que vous faites. C'est très important de la part d'un producteur. J'aime avoir une autre paire d'oreilles, externe au groupe et qui travaille sur la musique. Ses suggestions ont presque toujours marché.
Les crédits ne mentionnent pas de musiciens additionnels, en dehors du guitariste John Ledford. Pour ce nouvel enregistrement, vous n'avez pas fait appel comme pour les disques précédents à des musiciens de session supplémentaires pour enrichir l'album ?
Nous avons fait appel à quelques musiciens de session du coin qui ont fait des trucs cool mais nous voulions garder la jaquette du CD aussi simple que possible. Il y avait à peine assez de place pour ce qui y est marqué ! On va probablement l'indiquer dans les crédits de l'album quand il va sortir en vinyle ; c'est pour bientôt !
John Ledford est-il le guitariste qui a quitté le groupe il y a quelques mois ?
Non, John est notre technicien guitare. Il jamme souvent avec nous. Il est super quand il y a besoin de compléter quelque chose !!!
Lors de notre précédente interview, vous nous aviez parlé de l'importance du songwriting. « She's Country » est l'une des rares chansons - la seule sur l'album - qui ne soit pas de vous. Il semble que ce ne fut pas facile pour vous de la chanter ? Pourquoi l'avoir finalement inclue ?
Oui, généralement j'ai du mal à exprimer le feeling ou l'émotion que contient une chanson si je ne l'ai pas écrite moi-même. Mais c'est seulement si j'ai à la chanter ; autrement, comme auditeur, je perçois totalement le feeling de la musique. C'est uniquement quand je dois moi-même le faire passer que ça pose problème, il faut que ça vienne du coeur. Il y a des exceptions comme « She's Country ». J'ai décidé de l'enregistrer cette fois en raison de l'histoire qu'on a avec cette chanson. On l'avait trouvée avant que Jason Aldean n'en ai jamais entendu parler. On l'a fait rocker !! (Rires.)
Vous expliquiez que les raisons de l'importance de l'écriture de chansons remontent à votre enfance. Vous disiez: «Je suis passé par une période merdique en tant qu'enfant obèse et certains ont abusé de moi au point d'en devenir fou avec des tendances suicidaires. ». Le résultat, c'est la chanson « Fat Boy » et votre implication dans la lutte anti-bizutage. Voulez-vous en parler ?
Oui, et je lutte toujours contre mon poids, ça craint ! Nous sommes plus impliqués que jamais dans le mouvement anti-bizutage. Il y a quelques grands événements à venir cet automne !! Je ne peux rien annoncer encore mais soyez sûr que je vous le ferais savoir dès que je peux.
La chanson figurait déjà sur « Short Stories From A Long Road ». Pourquoi avoir enregistré une nouvelle version ?
Honnêtement, c'est pour avoir une version mieux produite de la chanson et pour qu'elle figure sur ce disque afin qu'elle puisse obtenir l'attention qu'elle mérite, ce qu'elle n'avait pas eu avec le précédent album...
Swamp da Wamp
Vous êtes impliqués dans un grand nombre d'oeuvres de charité, comme les fondations de vétérans et, comme beaucoup d'autres groupes, vous affichez votre soutien aux troupes américaines. En France, c'est quelque chose qui nous frappe. Même chose pour les convictions religieuses affichées par beaucoup d'artistes comme le Charlie Daniels Band ou Lynyrd Skynyrd. Swamp da Wamp semble plus discret sur ce sujet. Est-ce juste une impression ?
Nous sommes assez discrets à ce sujet-là. Je pense qu'il y a en fait une différence entre participer à des actions caritatives pour venir en aide aux autres et se servir de la charité pour son profit personnel. Il y a beaucoup de gens véreux qui ne font ça que pour attirer l'attention des médias. En dehors des grands événements, vous ne nous entendrez pas crier sur tous les toits ce que nous faisons en la matière. Je m'intéresse aussi beaucoup à la politique, mais vous ne m'entendrez là non plus pas parler de toutes ces saloperies ! (Rires.)
Vous soutenez également la Native American Heritage Association. Est-ce lié à vos racines familiales ?
Oui, mon grand-père du côté maternel était entièrement de sang amérindien. Mon grand- père était québécois et son père était écossais... et ça va encore plus loin ! (Rires.)
J'ai vu que vous étiez récemment à l'affiche avec Blackfoot. Était-ce une coïncidence ou, là-encore, est-ce lié à ces racines ? En fait, je ne sais même pas si il y a encore des amérindiens dans ce nouveau Blackfoot... Par ailleurs, comment sonne ce nouveau line-up de Blackfoot ?
Nous avons l'intention de faire plusieurs concerts avec Blackfoot dans les prochains mois et Ricky Medlocke figurera dans le line up. Ça va être excitant ! Le groupe sans Ricky est tout aussi génial mon ami ; on aime vraiment ces gars-là. Ils sont affutés et percutants...
Vous avez donc une ascendance écossaise. Quand viendrez-vous donner quelques concerts en Ecosse en continuant par une tournée française ?
Nous faisons la promo du disque dans toute l'Europe ainsi qu'au Royaume-Uni et on discute avec les promoteurs d'une tournée là-bas au début de l'été 2016.
Vous nous aviez dit que de tous les concerts, les croisières étaient spéciales, avec une super ambiance. Avez-vous fait beaucoup d'autres croisières ?
Nous avons fait trois Simple Man Cruises et trois Rock Legends Cruises et chaque fois ça a été d'enfer ! Ce ne sont pas ces croisières typiques réservées au touriste moyen ; il faut absolument essayer ça !
Vous étiez censé sortir votre premier double album live en février 2013, « Live From The Rock Legends Cruise ». Qu'est-il advenu de ce projet ?
Ce projet est tombé à l'eau pour des questions juridiques.
Que pouvons-nous vous souhaiter pour l'avenir ?
La vie, l'amour, les voyages et le rock n roll !!
Cheers.
Giig Michaels2
Repose en paix Gig !
Gig Michaels
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