Accueil/Home Radio Blues Intense Sweet Home RBA! All Blues Dixie Rock Carrefour du Blues Interviews Liens/Links Contact Powerblues

Oncle Jack
Interview par Luc Brunot.
Publié dans Bands Of Dixie n°97 (mars - avril 2014)
Oncle Jack - Logo
Mine de rien, l'actualité du Southern rock a été marquée ces derniers temps par une accumulation d'évènement importants comme les décès de John Molet, l'annonce de la fin de l'aventure des Allman Brothers ou le retour chez Atlantic Records de Black Oak Arkansas. Eh bien, il faut ajouter à cette liste l'entrée fracassante d'Oncle Jack sur la scène sudiste hexagonale suite à la parution de « Magical Way ». Surprise que cet album abouti, surprise de « découvrir » (à Bands Of Dixie du moins) un groupe chevronné et de dix ans d'âge, surprise de la discrétion d'un groupe de cette qualité. Nous connaissions certes le nom mais dont nous ne soupçonnions pas sa valeur. Il aura fallu dix ans mais seulement un CD pour constater qu'Oncle Jack était à ranger aux côté des groupes français les plus renommés. Oncle Jack en impose dès que l'oeil se pose sur la pochette (quel impressionnant logo !). Et c'est avec facilité qu'il conquiert ensuite l'oreille. Par magie ? La réponse, vous en aurez une en écoutant « Magical Way » mais la réponse, vous ne l'aurez totalement qu'en allant aussi vivre un des concerts de l'Oncle Jack... Il était grand temps que Bands Of Dixie aille rencontrer Oncle Jack. Ce sont Alain et 106 que l'Oncle nous a délégué pour répondre à nos questions.
Bonjour Oncle Jack... Tiens, d'où vient d'ailleurs le choix de ce nom ?
TonTon Alain C : Oui, choisir un nom est toujours difficile pour un groupe, nous avons cherché longtemps et puis à force de réflexions, Jack nous est apparu évident pour plusieurs raisons, c'est un nom facile à retenir. Le Jack a plusieurs significations : du Jack Daniel's, boisson préférée des rockeurs, au jack des guitaristes et jusqu'au « She's Got The Jack » d'AC/DC !! Sans parler de mon chien préféré qui est le Jack Russel !! Oncle est venu se rajouter naturellement, compte tenu de la maturité des membres du groupe !! (Tous en âge d'être TonTon) et puis ça sonne bien sans trop américaniser le nom avec un Uncle !!
L'Oncle Jack, on en a un portrait. Il orne le CD mais il me semble exister depuis quelques années. Depuis quand avez-vous cette superbe oeuvre visuelle et qui en est l'auteur ?
TonTon Alain C : Après le nom, restait à trouver notre logo une image forte qui identifie le groupe immédiatement, là aussi nous en avons vu des tonnes et puis un ami infographiste nous a proposé le TonTon qui même s'il existait déjà chez certains tatoueurs, une fois revu et personnalisé par notre ami Romain est vite devenu notre emblème. Nous l'avons déclinée en affiches, sous bocks, stand de scène de 2m50 sur 2m50. Il est sur la grosse caisse, les retours, les tee-shirts et débardeurs, la pochette de notre CD « Magical Way » et même tout récemment en tatoo puisque The Nedge et moi-même venons de nous faire tatouer le TonTon. Lui sur le coeur, moi sur le biceps !! C'est dire si on l'aime
TonTon Alain C
Ce portrait est très marquant : on le voit et il est impossible de l'oublier. Est-ce que cette image forte associée au groupe vous aide ?
TonTon Alain C : Bien sûr, cette image a contribué au succès du groupe ; du moins à l'identification immédiate. Quand tu vois l'affiche jaune et noire 70X50 - pas du A4 !! - avec le logo, tu sais tout de suite que c'est Oncle Jack qui joue quelque part. Ainsi, après une centaine de concerts avec ce logo, il fait partie intégrante du groupe et il n'est pas rare de voir nos tee-shirts portés dans d'autres concerts !! Les affiches nous ont même amené des contrats.... Pour dire l'attractivité du pépère !
Depuis quand avez-vous ce logo ?
TonTon Alain C : Le logo du TonTon est apparu en 2009 et c'est vrai que c'est à ce moment que Oncle Jack a trouvé son identité et a commencé à faire la différence.
Il y a un petit drapeau sudiste sur le logo, dans votre répertoire de reprises, il semble y avoir une majorité de reprises de morceaux de rock sudiste. Vous définissez vous comme un groupe de rock sudiste ? Est-ce que cette appellation a une quelconque importance pour vous ? Ou est-ce juste parce que cette musique est un dénominateur commun et que peu importe l'origine d'un morceau du moment qu'il vous plait (Cf. le CD avec un Beatles, un Doors, etc.)
TonTon Alain C : Oui le drapeau sudiste sur le logo du cigare est un clin d'oeil à la musique des groupes sudistes qui est effectivement notre dénominateur commun. Nous faisons référence a ce style musical et revendiquons notre Southern Rock, qui nous différencie de tous les groupes de reprises qui foisonnent sur la région et même si nous reprenons un titre des Beatles ou des Doors c'est toujours à notre sauce et autant que faire se peut à la Southern Rock sauce !
On aime que ça bastonne entre les deux grattes, la basse et la batterie !! Maintenant, il est vrai que nos choix de morceaux tiennent plus du coup de coeur que d'une recherche sudiste systématique ! Et puis... Nous sommes du Sud !
Bands Of Dixie n'avait jamais parlé du groupe et si je connaissais un peu le groupe (Francis m'avait envoyé le « Old N°5 »), je n'ai pas souvenir d'autres personnes parlant d'Oncle Jack. Pourtant le groupe a dix ans d'existence. J'ai l'impression qu'Oncle Jack était comme quasiment inconnu en dehors de votre région. Est-ce une fausse impression ?
TonTon Alain C : C'est vrai. Il faut dire que le premier opus : « Old N° 5 » n'a jamais été exploité et est resté au stade de maquette dont nous avons fait quelques copies « à la maison » !
TonTon Alain C : À part une interview sur Radio Coteaux par notre ami César, il ne nous a servi qu'à démarcher les bars musicaux de la région, Oncle Jack est un groupe amateur semi pro. On est tous très pris par nos boulots respectifs et on avait plus de dates de concerts que nous ne pouvions assurer. Nous avons ronronné sur notre notoriété (succès) local sans trop chercher ailleurs !! Oncle Jack fonctionne au bouche à oreille !! Et les concerts viennent a nous sans trop qu'on ait à chercher. Notre calendrier est bouclé jusqu'en septembre !! Cool...
Cela ne nous a pas empêché de partager quelques belles scènes avec Bootleg, Les Ennuis Commencent, Bazooka Mandarine, AWEK.
Francis (106)
Pourquoi avoir enregistré Old n°5 et ne pas l'avoir exploité ?
TonTon Alain C : Bonne question ! C'est vrai que nous n'avons pas cherché à l'exploiter. Nous étions très très pris par nos boulots « alimentaires » et nous n'aurions peut-être pas pu assurer ce qu'une diffusion à plus grande échelle aurait pu nous apporter. Et puis nous n'étions peut-être pas tout à fait satisfaits du résultat !! Quoi que...
La naissance d'Oncle Jack remonte à dix ans. Peux-tu nous raconter son histoire ?
TonTon Alain C : En 2003 je chantais dans le Groupe Solexine (groupe de reprises et de compos blues rock qui sort un album de dix titres en 1999 : « On The Rock Again ») mais après dix-sept ans l'usure et le manque de motivation des membres font que le groupe tourne en rond. Je suis à l'étroit et je rencontre le groupe Waff, dont le guitariste gaucher 106 est un pote de longue date. Dès septembre 2003 nous montons Oncle Jack. Le groupe commence les répétitions et donne son 1er concert au Yankee grill de Labège en avril 2004 (où nous avons fêté nos 10 ans le 31 janvier dernier.)
Au début Oncle Jack monte un répertoire de reprises (Lynyrd Skynyrd, ZZ Top, Van Zant, 38 Spécial, Doc Holliday, Thin Lizzy, Billy Idol, Thunder, Gary Moore, etc.) essentiellement tournées vers le rock sudiste qui fait l'unanimité au sein du groupe, même si chacun a son environnement musical propre.
Le line up du groupe de base est resté quasiment inchangé depuis sa formation : 106 à la guitare, Helmut à la basse, The Nedge à l'autre guitare et moi-même au chant et à l'harmonica. Seul Félipé, le batteur, nous a rejoints plus tard, en 2007.
On a rodé patiemment notre show (plus de deux cents concerts) dans tous les endroits et bar musicaux de la région Midi Pyrénées. Concernant l'accès aux scènes plus importantes, c'était difficile pour un groupe de reprises malgré l'enregistrement d'un premier CD « Old N°5 » (2009) dans les ruines du studio CDM qui venait de bruler une semaine avant !! Ce premier essai rebaptisé : « Miracle In Fire » (!!) nous a permis de faire quelques belles scènes et festivals : art dans la rue Luchon, Festirock de Belberaud, Guitares en Saves Montagut Savés, les Printemps du rock Gourdon, Festival pop rock de Cajarc Concentration Joebargus : Vabre Tizac.
On a rodé patiemment notre show (plus de deux cents concerts) dans tous les endroits et bar musicaux de la région Midi Pyrénées. Concernant l'accès aux scènes plus importantes, c'était difficile pour un groupe de reprises malgré l'enregistrement d'un premier CD « Old N°5 » (2009) dans les ruines du studio CDM qui venait de bruler une semaine avant !! Ce premier essai rebaptisé : « Miracle In Fire » (!!) nous a permis de faire quelques belles scènes et festivals : art dans la rue Luchon, Festirock de Belberaud, Guitares en Saves Montagut Savés, les Printemps du rock Gourdon, Festival pop rock de Cajarc Concentration Joebargus : Vabre Tizac.
Encouragés par le travail réalisé en studio, nous avons décidé maintenant de ressortir tous nos projets - il y en a une bonne vingtaine - et nous nous consacrons à la construction d'un répertoire totalement signé par l'Oncle Jack dans l'objectif d'enregistrer un deuxième album bien à nous. Le répertoire actuel parfaitement rodé nous permet de continuer de jouer dans les bars musicaux de la région et nous allons inclure petit à petit les compos pour les roder sur scène - notre terrain de jeu favori - avant de retourner en studio.
Notre Prochain objectif, c'est de capturer le showcase « Magical way » au studio CDM qui sera enregistré en 5.1 et filmé en HD par cinq cameras. Le show case aura lieu en public avec plein de surprises et aussi un buffet festif sponsorisé par Jack Daniel's !! Tu es bien sûr invité !
The Nedge
20 compos, 4 aboutis ? 80% de compositions inabouties, pourquoi autant ? Vous en avez créé tout un paquet d'un coup et vous ne les avez pas jouées en concert ? Comment se passe la création ? Est-ce l'affaire de certains ou très collectif ?
TonTon Alain C : Oui nous avons tout un tas de brouillons, nous commençons souvent nos répétitions par une impro. Ça peut partir d'un riff, d'une ligne de basse, une phrase chantée et comme on enregistre tout nous avons ainsi des bases de travail intéressantes ou non. Ensuite, si nous retenons le projet c'est un gros travail collectif de mise en place : structure, paroles, chorus. Il arrive aussi qu'un des membres propose un projet plus abouti. On teste et on le rode sur scènes pour voir les réactions du public. Mais le travail de création est long et, tout en gardant notre style, on essaye de faire que tous les morceaux ne se ressemblent pas. Parfois tu écoutes un album de compos et tu as l'impression que le groupe joue le même morceau du début à la fin.
Quels sont les thèmes privilégiés des textes d'Oncle Jack, pour autant qu'il y en ait ?
TonTon Alain C : Nous n'avons pas de thème particulier ! Ça vient comme ça vient. On évite les thèmes trop clichés. Nous venons de terminer un boogie (scoop) : « Strong Will To Survive ! » sur les mouvements qui se préparent à survivre après « the final cut »
La question de la langue (anglais/français) se pose-t-elle ?
TonTon Alain C : En anglais ça sonne mieux pour moi !
Vous aviez repris « We Ain't Much Different » sur « Old n°5 Live In Studio » et « Last Of The Dying Breed », deux titres du Lynyrd Skynyrd seconde époque (avec Johnny Van Zant). Vous êtes plus attirés par cette période du groupe ?
TonTon Alain C : Pas spécialement, toutes les périodes de Lynyrd sont dans nos coeurs !
Concernant le rapprochement avec le Lynyrd Skynyrd, période Johnny ou Ronnie, les guitares sur le CD me font surtout penser au Skynyrd actuel moins portés sur de longues envolées. Les soli sur votre Cd sont plutôt concis. En est-il de même en concert
106 : Les chorus sont effectivement plus dans le style Skynyrd « Jhonny Van Zant ». Ils restent concis même en concert, à l'exception de quelques morceaux ou on lâche les fauves !
Pourquoi pas d'avantage de soli plus développés ? Question d'envie ou vous restreignez-vous de crainte de ne pas intéresser le public ou de je ne sais quelle autre raison ?
TonTon Alain C : Non c'est comme ça mais il n'y a pas de restrictions ; nous le sentons comme ça, question d'équilibre même si, en live, c'est sûr, les soli sont plus développés.
106 : C'est le mélange des influences qui a abouti à ce format, si tu laisses la place aux guitaristes... ils vont la prendre !
Votre public : des fidèles ou très changeant ? Touchez-vous les jeunes ?
TonTon Alain C : Au début nous avions 90% de potes puis petit à petit notre public s'est étoffé, de plus en plus de têtes nouvelles, des jeunes, des moins jeunes, c'est très varié. Des fidèles qui nous suivent partout et qui amènent d'autres « afficionados ». Notre public s'est fait au « bouche à oreille » et pour les oreilles, ils ne sont pas déçus !! Oncle Jack, c'est un show... la scène est notre domaine.
106 :Nous avons quelques jeunes qui nous suivent, mais effectivement la majorité du public est plutôt Old N°50.
Voyez-vous une relève pour ce genre de musique parmi de jeunes groupes ?
TonTon Alain C : Non je ne vois pas, du moins pas dans la région.
106 : Blackberry Smoke bien sûr, SwaDaWamp, entre autres, et bien d'autres qui vont récupérer et malaxer tous les plans des grands frères. Le style survivra mais il faudra aller le chercher sur le net !
Felipe de Las Roccas
Si le début de l'histoire d'Oncle Jack remonte à dix ans, ses musiciens étaient déjà chevronnés. On vous propose un petit tour d'horizon du parcours de tous ces tontons Jack :

Francis (106) : lead guitar (gaucher) - backing vocals
Tombé d'abord dans le rock en 1969 (Led Zep, Steppenwolf) il succombe ensuite au rock sudiste, atteint à bout portant par la sortie du premier Point Blank. Il monte un groupe en tant que batteur, dans les années 75. C'est Taxi Way, aux influences Dixie, ZZ Top et Molly Hatchet ! (Best lui consacre un article dans son n°143 sous la plume de H. Picard). Le groupe donne beaucoup de concert, ouvrant en première partie pour des groupes comme Little Bob, Téléphone, Girl School, Rose Tattoo, etc. Toujours à la batterie, on le retrouve dans les années 80 chez Johnny Pujol. Le style est encore là blues rock. Puis, trouvant qu'il fallait beaucoup de temps pour plier la batterie avant de pouvoir arriver boire un Jack, il opte pour la guitare et plus particulièrement pour une combinaison Les Paul / Marshall, « combinaison qui sent bon le gras ! ». Abonné à Bands Of Dixie depuis plusieurs année, 106 est fan de Lynyrd Skynyrd, des Allman, de Gov't Mule, Blackfoot, Mose jones, Potliquor, Charlie Daniel, SwampDaWamp, Brothers Of The Southland, Little Feat, l'Atlanta Rhythm Section, Les Dudek, Doc Holliday, Thin Lizzy, le Marshall Tucker Band, etc... Ah oui et ZZZ Top ! etc. Il possède des tonnes de CDs et de vinyles sudistes et bien au-delà de ce style (jazz, soul, funk et progressif...).
Ses guitaristes préférés sont Bill Gibbons, Warren Haynes, Johnny Winter, Jeff Beck, The Nedge (qui a sur les autres une qualité non négligeable : «Le nedge, il les prend tous et de loin à la bouffe : the best jambonneau and Choucroute in the world!»)

Felipe de Las Roccas : drums
Felipe se plait à imprimer des nuances dans un monde de brutes. Depuis 1983, il a donné la pulse à de nombreux groupes toulousains comme Western Electrique, Vertigo ou Corner Mocks (Allemagne). Ses influences sont variées et vont de Bill Bruford à David Garibaldi en passant par Steve Gadd et Peter Erskine, sans oublier l'inimitable John Bonham.

Helmut Hair : Bass - backing vocals
Sa complicité avec la batterie est omniprésente : « en dessous de 200 Hz, c'est son territoire ». Helmut joue « Fat » et imprime au groupe un robuste groove, volontaire et sans chichi. Son parcours musical est varié, depuis le Rock &Roll puissant de Johnny Pujol jusqu'au Tribute To The Shadows et ses reprises au sein du groupe Fiesta Red. Ses bassistes préférés sont Johnny B. Gayden et Pino Paladino.

The Nedge : Lead guitar - backing vocals
The Nedge n'en est pas à son premier riff. « Ses riffs sont d'ailleurs taillés dans le marbre (vous comprendrez en voyant son ampli) ». Il faisait déjà hurler sa Les Paul dans le groupe Kephren et dans le groupe Afghan, pour lequel il assurait également le chant lead. Ses influences vont de Journey, AC/DC en passant par Thunder, Lynyrd Skynyrd.

TonTon Alain C : Lead vocals - harp
TonTon Alain C a la voix faite pour le blues, chaude et puissante. La scène est son élément, il sait établir le contact avec le public. Il fait ses débuts avec The Why puis les Swingers en 1967 ! C'est alors un des premiers groupes toulousains composés de rockers professionnels. Il y remplace Daniel Seff au chant. Il fonde ensuite Solexine avec Daniel Vallot (ex Vigon and the Lemons). Un groupe de blues rock toulousain avec lequel Il joue pendant dix-sept ans et enregistre un CD : « On The Rock Again » !! Solexine écume tous les clubs de la région: Voie 12, Irish Coffee, Focol, Vaudeville, La Galère, Le Bijou en première partie de JP Mader, etc. Ses groupes de référence sont les Stones, Them, ZZ Top, AC/DC, Lynyrd Skynyrd, Aerosmith. Parmi les chanteurs qu'il cite volontiers : Van Morisson, Steven Tyler, .Bruce Springsteen.
Helmut Hair
Dis-moi Alain, « Ton Ton Alain » d'un côté, « Oncle Jack » de l'autre. Est-ce que ça veut dire qu'Oncle jack, c'est toi ou êtes-vous tous des tontons ?
TonTon Alain C : Non Oncle Jack c'est le groupe et nous sommes tous des TonTons ! Ça m'arrive de présenter les membres du groupe en concert comme TonTon 106, TonTon Helmut, TonTon the Nedge, TonTon Félipé. Moi, je n'avais pas de surnom « de scène », alors je suis devenu TonTon Alain !!
Vous venez de sortir un CD, un autre est déjà prévu, Pourquoi cette accélération au niveau des enregistrements ? Va-t-elle se traduire par une autre dimension géographique au niveau concerts et d'autres évolutions ?
TonTon Alain C : Accélération, accélération est ce que j'ai une tête d'accélération !! Non le prochain n'est que la continuation de nos projets, c'est un objectif. I il faut toujours se fixer un objectif, c'est un puissant moteur de motivation pour le groupe. Maintenant, les compos c'est long à faire. Nous les rodons toujours sur scène car c'est leur vraie destination. Alors quand nous serons satisfaits du résultat, nous passerons en studio. De là à élargir notre impact géographique c'est une autre chose, une autre dimension que nous ne sommes pas pour l'instant prêts à prendre, sauf cas exceptionnels !
Le CD est très bon mais sur scène j'ai l'impression que c'est encore une autre dimension ?
106 : Nous sommes avant tout un groupe de scène (même très très petites : 2 m x 2 m !). L'énergie du live est la force du tonton Jack !
TonTon Alain C : je confirme !
À quoi ressemble un concert typique ?
TonTon Alain C : Deux sets d'une heure trente plus les rappels. L'objectif, c'est de mettre le feu, de se faire plaisir (très important), de faire participer le public et faire danser les filles sur le bar sur les tables !
106 : Début de concert... le son d'une Harley au ralenti, un train qui passe... tu mets la première et tu lâches les gaz avec « 20th Century Fox »...
« Nous sommes avant tout un groupe de scène »... Un album live ne serait-il pas logique bientôt ? Ou peut-être arriverait-il difficilement à capter la réalité ?
TonTon Alain C : Un album peut-être pas mais un DVD, oui c'est prévu.
106 : Il faut que l'on ait plus de compos pour envisager l'histoire en live.
Pour en revenir au CD actuel, comment est-il reçu ?
TonTon Alain C : Très bien, nous avons d'excellents retours.
106 : On va voir les ventes sur le très bon site référence www.compactdixie.com. L'album est très bien reçu tant au niveau des compo que des reprises « maison ». Nos ventes se font aux concerts, avec tout le marketing qui va avec... T-shirts, débardeurs, pin's and stickers !
Il y a l'album qui vient de sortir et déjà un autre en vue. Avez-vous d'autres projets ? Des rêves peut-être ?
TonTon Alain C : Oui, le deuxième album est en chantier mais rien ne presse. Ça se met en place petit à petit. Il nous faudra du temps tout de même car il n'y aura que des compos.
Dans les projets à court terme, il y a un DVD de « Magical Way » enregistré live en studio avec un vrai public de 200/250 personnes et filmé par cinq cameras HD, tu es d'ailleurs invité !
Des rêves... d'abord que ça continue comme ça, que notre public soit toujours plus nombreux et, qui sait, assurer quelques premières parties sur des festivals de renom, histoire de s'éclater !!
106 : C'est encore un peu frais ! Mais on va remettre le couvert dans tous les cas... Ça démange ! L'envie est très forte et les compo vont bon train (train), bien dans l'esprit « Dixie » !
Oncle Jack
Radio Blues Intense Sweet Home RBA All Blues Dixie Rock