Accueil/Home Radio Blues Intense Sweet Home RBA! All Blues Dixie Rock Carrefour du Blues Interviews Liens/Links Contact Powerblues

Jay Boy Adams
Brothers Of The Southland
Interview par Luc Brunot.
Traduction par Dominique Turgot et Luc Brunot.
Publié dans Bands Of Dixie n°73 (mars - avril 2010)
Jay Boy Adams
Il est un des quelques artistes signés par le mythique Bill Ham ;
Il fut technicien pour ZZ Top et a beaucoup ouvert pour eux ;
Il a enregistré aux studios Capricorn avec Paul Hornsby ;
Il a ouvert pour les Allman Brothers, Charlie Daniels et le Marshall Tucker Band ;
Il fut un ami de George McCorkle et des frères Caldwell ;
Il a participé au projet Brothers Of The Southland ;
Il sortit deux LPs pour Atlantic puis un CD en 2007 ;
Et pourtant vous ne le connaissiez pas avant que Jacques Dersigny ne vous le fasse découvrir dans Bands of Dixie ?
Voilà bien des raisons pour rencontrer... Jay Boy Adams !
Bonjour Jay Boy,
Si je ne m'abuse, vous êtes du Texas ?
Oui, je un Texan de cinquième génération.
J'ai lu que vous aviez fait partie d'un groupe de blues, The Johnny Heartsman Trio. C'était votre premier groupe ? Et c'était quand ?
Oui, j'ai rejoint le Johnny Heartsman Trio en 1970 mais ce n'était pas mon premier groupe.
Jay Boy Adams vers 1969/1970, à l'époque du Johnny Heatsman Trio
Ce Johnny Heartsman était-il le bluesman multi-instrumentiste noir Californien qui enregistra pour Alligator Records ?
Oui.
J'ai aussi lu que vous aviez fait des études dans une école musicale, en compagnie de Don Henley. Qu'apprenait-on comme styles de musique ?
En fait, je suis allé à la North Texas State University en même temps qu'Henley. On avait un cours d'anglais ensemble. NTSU est connu pour ces groupes de jazz. La culture pop n'y est présente que depuis ces dernières années.
C'était avant le Johnny Heartsman Trio ?
Oui.
D'autres groupes dont vous fîtes partie s'appelaient Boot Hill et Felix. Avez-vous fait partie de beaucoup de groupes avant votre carrière solo ?
J'ai joué dans plusieurs groupes avant de commencer ma carrière solo. Johnny Heartsman fut probablement pour moi la meilleure des éductions que j'ai reçue.
Quel était le style de ces groupes ?
Boot Hill était un rejeton de Felix. J'ai rejoint ce groupe et puis il a changé de nom. Felix était un des ces groupes qui avait de super musiciens qui pouvaient reproduite note pour note les morceaux d'autres groupes. Quand je les ais rejoints, on a commencé à jouer nos propres morceaux en même temps que des titres des Allman Brothers. Les Allman venaient juste de sortir leur premier album. On a travaillé sur chaque chanson de ce disque. Quand ils ont réalisés leur second album, on a aussi travaillé tous les titres. Pour cette raison, nos propres morceaux avaient vraiment un aspect Allman. À cette époque, le terme "Southern rock" n'était pas utilisé pour ce style sensationnel de musique. Boot Hill était probablement le meilleur groupe dans lequel j'ai jamais été en tant que membre. On était tous jeunes, intrépides et déterminés.
Dans Boot Hill et dans vos autres groupes, quel était vôtre rôle: guitariste ? Chanteur ?
Guitare et chant.
Avez-vous sorti des disques avec Boot Hill, le Johnny Heartsman Trio ou d'autres groupes ?
Aucun disque de Boot Hill n'est paru mais on a fait des enregistrements qui ne sont jamais sortis. Je n'ai pas fait d'enregistrements studios avec le Johnny Heartsman Trio mais il existe des enregistrements live.
Dusty Hill - Jim Lander - Gene Mayer - Billy Gibbons - Mexican Blackbird - Frank Beard - Jay Boy Adams - Scott Nelson (1974)
Pourquoi et quand avez-vous décidé de vous lancer en solo ?
En fait, je n'ai pas réellement décidé de me lancer en solo d'une manière planifiée, c'est juste arrivé comme ça. Je venais juste de terminer de tourner avec les Shirelles. Johnny Heartsman voulait partir en Californie et je n'étais pas prêt à quitter le Texas. Je me suis donc trouvé sans engagement et j'ai commencé à écrire des morceaux. Plus tard, je suis parti pour la ville texane de Lubbock et un jour je suis devenu membre de Boot Hill. Après la séparation de Boot Hill, j'ai continué à écrire de la musique et je jouais avec quiconque avait besoin d'un guitariste. Je suis parti temporairement de Lubbock et je suis allé vivre dans les montagnes quand un ami m'a engagé pour ouvrir un concert de ZZ Top.
Quand était-ce ?
C'est arrivé en 1972-1973.
Est-ce que ça correspond au moment où vous avez rencontré Bill Ham ?
Oui.
Avez-vous souvent ouvert pour ZZ Top ?
J'ai commencé à travailler et tourner avec ZZ Top en 1973 et j'ai ouvert pour eux beaucoup, beaucoup de concerts.
Le Jay Boy Adams Band : David Bentley - Jay Boy Adams - Paul Culver (1974)
Si j'ai bien compris vous étiez embauché à la fois pour faire la première partie et comme technicien pour ZZ Top ?
Oui, c'est ça.
Vous faisiez aussi la première partie d'autres groupes ?
J'ai fait la première partie, je suis apparu comme invité spécial et j'ai partagé la tête d'affiche avec beaucoup d'autres groupes.
Bill Ham était-il en même temps votre manager ?
Oui, il était le deuxième artiste qu'il ait signé, en 1973.
Bill Ham était le manager de ZZ Top, de Point Blank, de vous-même. De qui s'occupait-il encore ?
Bill Ham est toujours mon manager et il est le seul manager que j'ai eu.
Vous connaissiez aussi les musiciens de Point Blank ?
Je connais tous les membres de Point Blank.
J'avais interviewé le batteur de Point Blank, Buzzy Gruen, et il ne gardait pas de bons souvenirs de Bill Ham. Quel est votre sentiment à son égard ?
Bill Ham est une personne sensationnelle et il a été dans les affaires musicales presque toute sa vie. Il est responsable du succès de beaucoup de musiciens dont Point Blank.
Quels étaient les autres artistes connus dont il était le manager ?
J'ai été le second artiste. Ensuite, il y a eu Point Blank puis Eric Johnson, Rocky Hill et Van Wilks.
Comment et quand avez-vous signé avec Atlantic ?
Bill Ham est totalement responsable de ce contrat avec Atlantic.
Jay Boy Adams : premier LP
Vous avez sorti deux LPs pour Atlantic, "Jay Boy Adams" en 1978 et "Fork In The Road" en 1979, pouvez-vous nous en parler ?
Le premier disque, auto-titré, était un ensemble de morceaux tirés des premières chansons que j'avais écrites lorsque je vivais dans les montagnes. Ça a été les premières chansons que j'ai jouées à Monsieur Ham et il voulait un disque de style folk rock avec pas mal de guitare acoustique ou d'autres instruments acoustiques. C'était pile dans la veine dans laquelle j'écrivais. Quand il fut temps de faire un autre disque, j'avais alors en fait monté un groupe et on tournait de manière plus électrifiée. C'était une évolution normale pour moi. La transition s'est faite d'elle-même. J'avais le guitariste et le batteur de Boot Hill dans mon groupe et tout s'est enchainé naturellement. Le résultat en a été "Fork In The Road".
Je ne connais pas votre premier LP qui est, parait-il, dans une veine country folk de songwriter alors que le second peut intéresser d'avantage les amateurs de rock sudiste avec un style qui peut être parfois plus proche du Charlie Daniels Band, du Marshall Tucker Band ou de Dickey Betts. Êtes-vous d'accord avec cette analyse et à quoi est due cette différence entre les disques ?
Je suis entièrement d'accord avec vous. De plus, mon tourneur semblait me placer avec d'avantage de groupes de rock sudiste. Et ça a donc vraiment été une progression naturelle pour ma musique d'aller dans cette direction.
Ces LPs ont-ils été réédités en CD ?
Oui, ils sont sortis sur iTunes cette année. J'ai une compilation des deux albums qui s'appelle "Seventies" qui est disponible.
Sur votre page MySpace, on peut lire que si ces disques ont fait de très bonnes ventes et on été très biens diffusés à la radio, Atlantic tentait de rendre votre musique country et/ou boogie, ce qu'elle n'était pas. Ces albums ne reflètent-donc pas la musique que vous pratiquiez en concert et quel était alors votre style ?
C'est une question difficile : tout d'abord, je pense que la compagnie de disque ne savait pas réellement quoi faire exactement avec ma musique. Le premier disque est tel que vous le décrivez mais il y avait toujours un soupçon de rock dedans. Mes prestations scéniques n'étaient jamais totalement acoustiques sauf pour la première tournée, au tout début. Quand j'ai commencé à tourner avec ZZ Top, j'ouvrais seul. Juste moi et quelques guitares acoustiques en accordage standard ou en accordage open. Ensuite, quand j'ai monté un groupe, j'ai pris un tournant et je suis passé à des shows entièrement électriques. Je ne pense pas que mon style ait tant changé que ça. Mon oeuvre musicale peut aussi bien être présentée de manière "unplugged" ou électrifiée.
Fork In The Road
Je crois qu'un troisième album était prévu avec des titres des deux précédents LPs et des inédits. Pourquoi n'est-il pas sorti ?
Oui, un troisième album était prévu et à vrai dire on l'a terminé. On a fait, je pense, quelques-unes des meilleures sessions qu'on ait jamais réalisées. On les a enregistrées à Macon, en Géorgie, aux studios Capricorn. Paul Hornsby était mon producteur. C'était avec mon groupe de l'époque. J'ai été très satisfait de ces sessions et très déçu que ce ne soit pas sorti. C'était une nouvelle évolution de ma musique. De douces harmonies de guitares avec les différents types de guitare que nous avions. Sur un morceau que j'avais en fait écrit avec Tom Petty pour qu'il l'enregistre, je jouais d'une guitare électrique à douze cordes. Ce disque n'a jamais été proposé à Atlantic. Atlantic m'avait laissé tomber. Je faisais ça pour Capricorn Records. En fait, ils ont fait faillite pendant que je faisais cet album.
Dans une interview de 2002 à virtualubbock.com (www.virtualubbock.com/intJayBoyAdams.html) [NDLR : interview très intéressante et détaillée, en anglais], vous parlez d'un disque compilant les deux premiers albums avec des inédits, sorti en Europe et que vous n'avez jamais vu. Vous n'en avez toujours pas d'exemplaire ? Connaissez-vous son titre ? Est-ce sorti chez Atlantic ou sur un autre label ?
Je n'en ai pas de copie et, en fait, je ne l'ai jamais vu. Je sais que c'est sorti après que le label m'ait laissé tomber. J'ai entendu des bruits comme quoi ce serait sur Swan Song.
Est-ce que ce désaccord avec Atlantic explique qu'il n'y ait pas d'autre LP avec ce label qui soit paru ?
Je n'ai pas eu de désaccord avec Atlantic. Mes relations étaient très bonnes avec ce label. Je me suis fait pas mal d'amis dont certains le sont restés jusqu'à ce jour. La plupart des gens chez Atlantic étaient jeunes à cette époque, tout comme moi. Ils ont tous eu ensuite du succès dans le monde de l'enregistrement et de la musique.
Si vous n'avez pas eu de désaccord avec Atlantic, pourquoi n'avez pas continué à enregistrer pour eux ?
Mes disques n'ayant pas eu un grand succès, je suppose donc qu'ils ne pensaient pas que j'étais pour eux un bon investissement. Ils m'ont donc largué.
Concernant l'enregistrement pour Capricorn, certains musiciens du label ont-ils participé avec vous ?
Paul Hornsby était mon producteur et il était producteur pour Capricorn. On a utilisé Chuck Leavell au piano et Paul Hornsby jouait de l'orgue Hammond B3. Le reste de mes musiciens était ceux de mon groupe d'alors. J'ai toujours enregistré avec mon groupe plus quelques artistes invités. En fait, Toy Caldwell devait venir jouer lors de cette session mais on n'a jamais pu l'avoir.
Avez-vous les bandes et, si oui, envisagez-vous de les publier ?
Oui, j'ai les bandes. Qui sait, en fin de compte ce serait bien de les sortir.
Jay Boy Adams dans les seventies
Vous avez ouvert pour des groupes comme les Allman Brothers, le Charlie Daniels Band ou le Marshall Tucker Band. Je crois que vous étiez ami avec George McCorkle. Étiez-vous proches d'autres musiciens de cette famille du rock sudiste ?
La plupart des musiciens des groupes de rock sudiste avec lesquels je tournais étaient et sont mes amis. J'étais très proche de Tommy et Toy Caldwell et encore plus de George McCorkle. Les autres membres du Marshall Tucker Band étaient aussi mes amis. Je vois toujours Doug Gray de temps à autres et on se téléphone régulièrement. J'ai pu voir les autres membres aux funérailles de George McCorkle à Spartanburg, en Caroline du Sud.
Vous avez quitté le monde de la musique en 1982. Quelle a été votre activité jusque là ?
J'ai tout arrêté, jouer et écrire de la musique, en même temps. J'ai focalisé toute mon énergie sur ma compagnie de bus que j'avais commencé plus tôt. Et en 1986, j'ai fondé une famille.
Une compagnie de bus importante je crois ?
Ma compagnie s'appelle Roadhouse Transportation. Ça marche bien et on est là dedans depuis un long moment. En fait, on est une des plus anciennes compagnies du secteur. Elle a trente deux ans. [NDLR : parmi ses clients : Céline Dion; Crosby Stills & Nash; ZZ Top; Bruce Springsteen.]
Pourquoi avoir cessé votre carrière de musicien ?
J'étais totalement cuit, épuisé. J'étais très déçu de ne pouvoir achever les meilleurs enregistrements que j'avais jamais fait et par le fait d'avoir perdu mon contrat discographique. J'avais besoin d'une longue pause. Je voulais aussi fonder une famille avant d'être trop vieux.
Qu'avez-vous fait ensuite ?
Je me suis juste concentré sur mon rôle de mari, de père et de diriger ma compagnie de bus.
Vous vous êtes retrouvé de nouveau en concert en 1997 à l'invitation de Lee Roy Parnell et vous avez sorti un disque, "The Shoe Box", en 2007. Avez-vous repris une activité de musicien professionnel ?
Lee Roy Parnell m'avais demandé de le rejoindre pour un concert et ce retour sur scène m'a causé beaucoup d'émotions. Ensuite, ça a été une évolution de naturelle de me remettre à jouer. Je me suis mis à répéter et à écrire des morceaux.
The Shoe Box
Comment est né "The Shoe Box" ?
Il a fallu deux ans pour réaliser entièrement "The Shoe Box". Le coproducteur, Monty Byrom, vit à Bakersfied, en Californie et on avait pas mal de choses sur nos agendas que nous devions faire concorder pendant la période d'enregistrement. Comme vous le savez, c'était mon premier enregistrement depuis plus de vingt ans. Les morceaux ont été écrits pendant cette longue période. Mes amis m'ont encouragé et soutenu pour faire un nouveau disque. Ils m'ont longtemps tanné avant que je ne me décide à y croire. Le résultat, c'est "The Shoe Box". Il a été le numéro sept du top cent des enregistrements Americana de l'année.
Votre musique est-elle maintenant différente de celle des seventies ?
Je ne le pense pas. Mais qui suis-je pour l'affirmer ? J'ai toujours simplement écrit et joué ce que je ressentais et je suis sûr que c'est une des nombreuses raisons pour lesquelles je n'ai pas eu plus de succès.
Comment se fait-il que vous vous soyez retrouvé à participer au projet Brothers Of The Southland ?
Mon cher ami George McCorkle était un membre fondateur de ce groupe tout comme il fut un fondateur du Marshall Tucker Band. On a toujours voulu faire un projet ensemble et j'ai le sentiment que s'il avait vécu d'avantage, j'aurais fini par faire partie du groupe. Cependant, avant qu'il ne décède, D. Scott Miller, le producteur du disque, lui demanda s'il avait un remplaçant en tête. George lui a dit qu'il voulait que je prenne sa place. Qu'on me demande de faire partie de ce merveilleux line-up était un honneur extrême pour moi.
Vous êtes crédité comme lead guitariste. Quels solos prenez-vous ?
J'ai fait pas mal de slide et un solo de six cordes sur "Can't You See". Dan Toler et moi-même avons fait "Long Goodbye". Je fais la partie de vibrato et le solo final du morceau. Je partage aussi les solos avec Dan Toler sur "Dixie Highway" et "Rock And Roll Survivor".
Pouvez-vous nous parler des sessions ? Comment cela se passaient-elles ? Quels sont vos souvenirs ?
La plus grande partie de ma participation aux enregistrements s'est faite par des overdubs. J'en ai enregistré la plupart à Oceanway Studios à Nashville. C'est le studio où la plupart des enregistrements ont été réalisés ainsi que la vidéo. Les sessions se passaient en petit comité avec juste quelques personnes en plus du producteur, de l'ingénieur et de l'assistant. La nuit où j'ai enregistré la partie de slide de "Can't You See", Lee Roy Parnell était présent.
Avez-vous fait quelques concerts ?
On en a juste fait un à l'Exit Inn à Nashville.
The Brothers Of The Southland : Jay Boy Adams - Jimmy Hall - Henry Paul - Dan Toler (derrière : Steve Gorman et Mike Brignardello)
Est-il prévu que Brothers Of The Southland enregistre à nouveau ?
Rien de prévu pour l'instant mais j'espère bien !
Quels sont vos projets musicaux ?
Je suis en train de travailler sur un autre disque solo. J'en ai fait à peu près la moitié. Le groupe de mon producteur, Big House, a été le groupe présent sur ce que nous avons fait jusque là. Je suis sûr que nous aurons aussi quelques invités.
Je suppose que vous avez toujours votre compagnie de bus. Quelle est la place de la musique dans votre vie actuelle ? Votre activité musicale actuelle est-elle professionnelle ?
Oui, je suis actuellement très actif musicalement et je fais ça très sérieusement. Je joue autant que j'en ai la possibilité avant de mourir.
Faites-vous beaucoup de concerts depuis votre retour ?
Oui. Au moins cinq à six fois par mois.
Quelle est votre définition du rock sudiste ?
Le rock sudiste est l'appellation originelle de ce qu'on appelle maintenant la "musique de jam band". C'est de la jam improvisée qui contient de douces harmonies de guitare, des sons de guitares Fender et Gibson utilisés avec des amplis à tubes, avec un mélange d'orgue Hammond B3 et de piano, le tout couronné par le chant, les harmonies et des paroles de chansons ayant un sens.
Quels sont vos albums favoris de rock sudiste ?
J'en ai beaucoup. Parmi mes favoris, il y a le Marshall Tucker Band, les Outlaws, Wet Willie et les Allman Brothers Band.
Merci Jay Boy.
Je vous invite à visiter mon site internet www.jayboyadams.com et www.myspace.com/jayboyadamsmusic.
Jay Boy Adams
Radio Blues Intense Sweet Home RBA All Blues Dixie Rock