Interview Dorman Cogburn

Dorman Cogburn

Alias - Beat Poets

Interview préparée par Didier Julien et Luc Brunot.
Interview réalisée par Luc Brunot.
Traduction par Dominique Turgot et Luc Brunot.
Chronologie réalisée par Didier Julien.

Publié dans Bands Of Dixie n°84 (janvier - février 2012)

Dans l'univers des groupes ayant gravité autour de Lynyrd Skynyrd, l'histoire d'Alias est une des moins documentée. Ayant eu l'occasion de rentrer en contact avec l'un de ses fondateurs, Dorman Cogburn, Bands Of Dixie a sauté sur l'occasion pour lui poser quelques questions. Et Didier Julien en a profité pour établir une chronologie.

Bonjour Dorman,
c'est un plaisir de pouvoir discuter un peu avec vous. D'où êtes-vous originaire ?

De Jacksonville, en Floride.

Comment êtes-vous venus à la musique ?

Ma mère m'a mis au piano dès trois ans.

Quelles sont vos influences musicales ? Les artistes, les groupes et les guitaristes qui vous ont marqués ?

Elvis, les Beatles, Dylan, Peter Gabriel et les Stones. Beethoven aussi un peu.

Votre nom apparait sur une liste d'élèves à côté de celui d'Allen Collins. Etait-ce un de vos copains de classe et avez-vous eu l'occasion de jouer avec lui ?

Allen et moi étions copains de la cinquième jusqu'à ce qu'il aille à la Forrest High School ce qui lui permit de fumer des cigarettes et de laisser pousser ses cheveux. Nous allions chez lui jouer de la musique après l'école. Parfois Gary était là aussi. Il y a une histoire dans le livre de Gene Odom « Lynyrd Skynyrd-Remembering The Free Birds Of Southern Rock » à ce sujet-là.

Avant Alias, avez-vous joué dans des groupes ?

Underground Construction, Semi, Alford Borg's Traveling Zoo.

Quel était le style musical de ces groupes?

Rolling Stones, Beatles, Yardbirds, Otis Redding, Sam Cooke et Chuck Berry.

Le coeur d'Alias semblait être formé par vous, Jimmy Dougherty et JoJo Billingsley. Comment vous êtes-vous connus ?

Jimmy et moi étions en cinquième quand on s'est rencontré à l'Église Good Shepherd à l'occasion des soirées dansantes du vendredi. Nous avions tous notre groupe. Jimmy, c'était The Loved Ones ; Allen, c'était One Percent ; Donnie Van Zant, c'était - Son's Of Satan ; et moi, c'était Underground Construction.

Et JoJo ? Pourquoi ajouter une chanteuse alors que vous aviez déjà un chanteur ? C'est plutôt rare comme combinaison.

Ce n'est pas un line-up commun. Après Skynyrd, Jojo était disponible pour un projet alors je l'ai ajoutée au line-up. Un de mes groupes préférés était Delaney & Bonnie (Bramlett). Jimmy et Jojo m'ont donné l'opportunité vocale de m'en rapprocher.

Quand avez-vous formé Alias et comment cela s'est-il passé ?

Alias était un projet de film. Un film en noir et blanc traitant de récupération et d'inspiration, pour que mes amis retrouvent l'envie de retourner dans le monde de la musique. Jimmy et moi avions travaillé sur des morceaux depuis que nous avions joué avec Frampton en 1976. Billy Powell, Tim Ingles et Artimus Pyle jouèrent avec nous lors de sessions pour des démos en 1978. Cette même année, certains d'entre nous avec Gary Rossington et Leon Wilkeson allèrent enregistrer dans un studio à More, en Caroline du Nord et en revinrent avec le morceau « Wanted Dead Or Alive ». Les séances d'Alias se poursuivirent à Saint-Augustine, à l'été 1978. Mercury Records s'est mis sur le projet en janvier 1979. Ça été enregistré aux studios Bee Jay à Orlando, en Floride, en juillet. Le film n'a jamais été fait.

Sur votre CD « Contraband », il est indiqué que pour « Wanted Dead Or Alive ». la rythmique était formée de Sonny Clyatt et Jimmy Charles. Est-ce que sur le CD, c'est cette version qui provient de la session de Caroline du Nord ou est-ce une autre version, enregistrée en 1980 aux studios Homestead ?

Le morceau a été créé en Caroline avec Rossington et Wilkeson mais n'a pas été enregistré. Il l'a été plus tard en 1980. C'était les démos pour « Rugged Water » et elles ont été enregistrées aux studios Homstead. « Rugged Water » était le titre provisoire pour le second album d'Alias. Ces démos, c'est ce que notre label Mercury, voulait. J'ai donc enregistré cinq démos [NDLR : « Wanted Dead Or Alive » - « Gator Bait » - « Breakin' Loose » - « How About That » - « Please Call Home ». Tous ces titres figurent sur « Action Figures » et « Alien » du groupe Beat Poets ainsi que sur l'édition CD Streetfighter de « Contaband ».] qu'ils ont acceptées pour le futur album qui n'a jamais été réalisé. J'ai fait mon boulot en Floride alors que le reste du groupe était à Atlanta aux studios Apogee.

Le morceau « Gator Bait », ne date pas de ces sessions ?

C'est vrai qu'il a été enregistré aux studios Homestead en 1980.

J'ai lu (www.faqs.org/copyright/gator-bait-please-come-home-wanted-dead-or-alive-by-olan-2/#ixzz1Xvzfybn1) que « Wanted Dead Or Alive » était co-signé avec Gary Rossington. Est-ce vrai ?

Oui.

Vous avez joué un temps dans le groupe de Peter Frampton ?

Non, nous avons ouvert pour lui en 1976 lors de sa tournée en Floride.

Selon certains renseignements, Allen Collins et Gary Rossington faisaient partie du projet Alias avant de s'en retirer. Pouvez-vous nous apporter quelques précisions ?

Pendant l'enregistrement du disque d'Alias, Allen et Gary étaient toujours blessés tout comme Leon et Artimus. Ils ont agi en tant que producteurs pour la première fois dans leur carrière. L'album a été fini avec l'aide d'Andy Deganahal et Steve Gibson (Dark Horse - Producteur de George Harrison).

Pourquoi Allen et Gary ne sont-ils pas crédités comme producteurs sur le LP ? Pourquoi n'ont-ils pas joué de guitare ? Ils n'étaient pas encore assez rétablis de leurs blessures ?

Au moment de ce projet Alias, il a fini par y avoir pas mal de pression et certaines personnalités s'affrontaient alors nous sommes allés voir Steve Gibson à Nashville pour qu'il nous aide à terminer.

Comment avez-vous signé avec Mercury ?

Ça ne s'est pas très bien passé. Mercury ne comprenait pas le processus créatif des musiciens de rock sudiste ou leur potentiel. Je ne suis pas un type stupide et ça a été dur de négocier avec leurs hommes d'affaires.

N'étiez-vous que tous les trois au départ ou aviez-vous d'autres musiciens avec vous, en particulier pour la section rythmique ?

Oui, on était juste trois mais chacun avait déjà signé pour les sessions avant de négocier.

Artimus Pyle, Leon Wilkeson, Billy Powell et Barry Lee Harwood n'ont-ils été avec vous que pour enregistrer le LP ?

Oui, juste pour « Contraband ».

Ricky Powell est-il apparenté à Billy Powell ?

C'est un frère plus âgé à lui.

Leon Wilkeson et Ricky Powell sont les deux bassistes présents sur l'album, mais pouvez-vous nous dire sur quels titres chacun de ces musiciens a joué ?

Leon a joué pour « Dagger In The Night », « Cafe Deluxe ». Rick a joué le reste. À l'époque, Leon ne pouvait étendre son bras gauche. Il fallait donc qu'il en joue comme une contrebasse, la basse appuyée sur le sol. Mais il l'a toujours bien fait.

Vous avez enregistré dans plusieurs studios à Orlando et Nashville. Pouvez-vous nous parler des sessions d'enregistrement ? Quels ont été le déroulement et l'ambiance ?

Avec le groupe des musiciens d'Alias, on était aux studios Bee Jay pour utiliser la première console numérique d'enregistrement Fairlight. On prenait tous nos repas en commun avec Artimus et Studebaker Hawk, le groupe de Barry Lee Harwood ainsi qu'avec tous les autres musiciens. On faisait du skate sur le parking et on était logés dans des maisons autour d'Orlando. Quad Studio à Nashville avec Stan Dacus, c'était pour faire le mixage final et le mastering mais ils en étaient encore aux bandes analogiques alors que nous avions enregistré en numérique à Bee Jay. Il n'y avait aucune bonne conversion analogique vers le numérique ; nous avons donc dû passer par des trucs farfelus pour faire que le signal puisse être mastérisé.

Alias : Skip Veaham - Chuck Hasley - Dorman Cogburn

Vous avez co-composé tout le matériel avec Jimmy Dougherty et le plus souvent aussi avec JoJo Billingsley. Comment travailliez-vous ?

Jimmy et moi avons écrit l'ensemble du répertoire. Jimmy écrivait généralement les paroles et moi la musique mais parfois j'écrivais aussi les paroles. Jojo n'était pas vraiment un auteur compositeur de chansons mais elle a ajouté des couleurs et la présence de son chant. « Personne n'était meilleur en live que Jojo ». « Dead Giveaway » a été écrit par Jojo et moi mais a été retiré de l'album [NDLR : sur le CD. Il est bien sur le LP] en raison de problèmes juridiques qui sont survenus plus tard.

Quel a été le succès du disque ?

Au moins 100 000 exemplaires.

Le disque a-t-il été diffusé à la radio ?

En novembre 1979, il y a eu une diffusion du concert à l'Agora Ballroom d'Atlanta [NDLR : Streetfighter Records propose depuis peu ce concert en disque.]

Avez-vous fait beaucoup de concerts ?

Non, on a presque fait que du studio.

Quel était le line-up d'Alias lors de ces concerts ?

Jimmy, Jojo, Dorman, Steve Pratt, Chuck Covey, Chuck Hasley et Skip Veahman.

Vous avez parlé sur le Web d'un film concernant un concert à l'Agora Ballroom en 1979. Ça a réellement été filmé ?

Oui, ça a été filmé. Je suis à la recherche de Jim Phicken qui était à Jacksonville dans les années seventies. C'est lui qui a fait le film mais je n'ai pas pu le retrouver, lui ou le film. L'enregistrement du show est sorti sur un disque de radio promo. Je ne l'ai pas non plus.

Est-ce Mercury qui détient toujours les droits sur « Contraband » ?

Pour l'analogique oui. Pour le digital, non. Là, j'ai les droits avec Streetfighter Music.

En 1998, vous avez fait paraitre une édition CD sur votre label Streetfighter Records. Nous ne l'avons jamais entendue mais les crédits ne mentionnent pas JoJo Billingsley. Pourquoi ?

Pour des problèmes juridiques.

Est-ce juste le nom de JoJo qui été enlevé des crédits ou bien avez-vous aussi enlevé son chant ?

Le nom de Jojo a été retiré des crédits d'auteurs après que le management ait fait quelques changements. C'est ensuite devenu une affaire juridique et j'ai dû suivre l'éditeur.

En 1998 ou 1999, je ne sais pas exactement sortait une édition numérisée du disque par mp3.com/Jazz DAM. A-t-elle un rapport avec votre réédition ?

Du vol !

Sur votre site, on trouve aussi une image d'un CD « Gator Bait ». Est-ce encore un autre CD ? Une anthologie de toute la production d'Alias ?

« Gator Bait », c'est une réédition de « Contraband » avec en plus des démos.

Sur votre site internet, (www.streetfightermusic.com), « Breakin' Loose » et « How 'Bout It » sont présentés comme des démos du groupe Alias. De quand datent ces titres et quels sont les musiciens impliqués ?

Ce sont des singles du deuxième Alias, « Rugged Water ». Avec moi, il y a Sonny Clyatt [NDLR : à la basse] et Jimmy Charles [NDLR : à la batterie].

Ça date des sessions de 1980 aux studios Homestead de Jacksonville ?

Oui !

Vous étiez en train de préparer un nouveau LP. Pourquoi a-t-il été abandonné ?

Ça a été abandonné par le management.

Sur votre site apparaît également un extrait du titre « Laid On The Wing » qui est chanté par Jimmy Dougherty. De quand date ce titre ?

Les séances d'origine pour « Contraband » ont eu lieu à Saint-Augustin à l'été 1978, au studio Hansford. C'est là que « Laid On The Wing », « Streetfighter » et « Holiday » sont tous nés. Pour ces démos de Saint Augustine, il y avait Jimmy, Dorman, Artimus, Billy et Tim.

Possédez-vous d'autres inédits de ces sessions, ou d'autres sessions ?

Sur « Action Figures » [NDLR : album de Beat Poets avec Dogman Cogburn et Jimmy Dougherty], « Devil's Bride » et « Child Of Fortune » sont des versions alternatives issues des sessions BJ d'Orlando.

Combien de temps l'aventure a-t-elle durée et pourquoi le groupe a-t-il splitté ?

De l'été 1978 à 1981 quand Jimmy a rejoint l'Allen Collins Band et que JoJo s'est marié et a eu un enfant. Le split est aussi dû à des histoires juridiques au sujet d'un flash et d'un policier à Savannah. JoJo s'est retrouvée à l'hôpital et n'a pu continuer à tourner. Donc, pour les quelques dernières dates, Jimmy était sans JoJo.

Quel était votre âge à l'époque d'Alias ?

Trente ans.

Allen Collins ne vous a pas proposé de rejoindre l'Allen Collins Band ?

Allen m'a demandé de venir faire des solos pour ses sessions de Horsepower. Quand on est des amis, il faut s'entraider et Allen avait été mon ami depuis la cinquième. Il était assis derrière moi au collège. Il a toujours su que j'avais de la personnalité mais Randall Hall et Barry Harwood étaient ses guitaristes. Il y avait donc trois guitaristes et ils n'avaient pas besoin d'un autre.

Les amateurs de rock sudiste ont ensuite perdu votre trace. Qu'avez-vous fait ensuite ?

Jimmy et moi sommes revenus ensemble en 1988 et nous avons enregistré avec Beat Poets les albums « Action Figures », « Alien » et « Marx Brothers ». On a arrêté vers 1995, quand le marché s'est effondré. Mais les chansons sont toujours disponibles. Vous pouvez maintenant rechercher « Cogburn Dorman » sur www.cdbaby.com.

Quel est le style de ces disques ?

Il y a beaucoup de styles différents, c'est une sorte de musique « soupe du jour » [NDLR : en français dans le texte].

Vous travaillez à un nouveau CD, « Cerebral Worms » Pouvez-vous nous en parler ?

Bari Crook et moi travaillons sur de nouveaux morceaux au studio de Jamie DeFrates à Saint-Augustine.

À voir votre site Internet, vous semblez bien avoir connu Jimmy Dougherty. Nous aimerions aussi avoir quelques informations sur son histoire. Quel a été son histoire musicale avant Alias ?

Jimmy et moi étions des amis d'enfance. Il est allé aux lycées John Gorrie et Lee de Jacksonville. Il était le fils d'un boulanger aveugle sur la I-95, à un endroit où les camions faisaient demi-tour. Nous étions musicalement liés dès le début, comme ce fut le cas pour Allen et moi-même. Du Club Comic Book jusqu'au Jacksonville Coliseum, on a joué partout. De Jimmy Hendrix aux Rolling Stones, on les a tous vus. Nos vies sont dans nos chansons.

J'ai une copie d'un enregistrement intitulé « Gun Ga Din », mais sans pochette, livret ou crédits, censé avoir été fait avec Jimmy Dougherty. J'entends sa voix une seule fois. J'ai lu qu'il était le batteur de ce groupe. Etiez-vous aussi dans ce groupe ? Pourriez-vous nous éclairer là-dessus?

Jimmy joue de la batterie sur le CD et chante « Common Man » et c'est tout, je n'ai pas plus d'info. Si ce n'est que sa batterie était couverte de tissus écossais.

Merci.

Chronologie

1978

Sessions de travail dans des studios à More en Caroline du Nord avec : Dorman Cogburn (guitare et chant), Billy Powell (piano et orgue),Tim Ingles (basse), Artimus Pyle (batterie).
Leon Wilkeson est présent aux cotés du groupe, ainsi que Gary Rossington qui a co-écrit avec Dorman Cogburn, les titres Gator Bait, Wanted Dead Or Alive et Pease Come Home.
Juin : enregistrements de démos aux studios Hansford de Saint Augustine en Floride par Ken Martin et Rich Panken avec : Jimmy Dougherty (chant), Dorman Cogburn (guitare), Billy Powell (piano et orgue), Tim Ingles (basse), Artimus Pyle (batterie).
Le titre Laid On The Wing sera inclus sur la réédition de Contraband d'Alias en juin 1998.

1979

Janvier : signature du contrat avec Mercury Records.
Juillet : enregistrements aux studios Bee Jay de Orlando en Floride par Andy DeGanahl, mixage aux studios Quadraphonic de Nashville au Tennessee par Rich Schirmer et aux studios Masterfonics de Nashville au Tennessee par Glen Meadows avec : Jimmy Dougherty (chant), Jojo Billingsley (choeurs et chant sur Dead Giveaway), Dorman Cogburn (guitare), Barry Harwood (guitare), Billy Powell (claviers), Ricky Powell (basse), Leon Wilkeson (basse sur Dagger In The Night et Cafe Deluxe), Artimus Pyle (batterie).
Titres : Streetfighter - Dagger In The Night - Holiday - True Love - Devil's Bride - Can't Dry Up - Cafe Deluxe - Dead Giveaway - Child Of Fortune.
Novembre : sortie de Contraband (Mercury) du groupe Alias.
24 novembre : concert à l'Agora Ballroom d'Atlanta en Georgie avec : Jimmy Dougherty (chant), Jojo Billingsley (chant), Dorman Cogburn (guitare), Skip Veahman (guitare solo), Chuck Hasley (claviers), Steve Pratt (basse), Chuck Colby (batterie).
Titres : Cafe Deluxe - Dagger In The Night - Holiday - Devil's Bride - Can't Dry Up - Dead Giveaway - True Love-Child Of Fortune - Streetfighter - True Love (*).
(*) Le titre True Love a été joué à deux reprises, car c'était à l'époque le single de l'album.

1980

Janvier : enregistrements de démos aux studios Homestead de Jacksonville en Floride par Rick Grant et Bob Lies. Ces cinq titres préfiguraient le deuxième album d'Alias qui devait s'appeler Rugged Water, avant que le label n'abandonne finalement le projet.
Avec : Dorman Cogburn (guitare et chant), Sonny Clyatt (basse), Jimmy Charles (batterie).
Titres : Gator Bait (édité en 1998) - Wanted Dead Or Alive (édité en 1998) - Breakin' Loose (édité en 2000) - How 'Bout That (édité en 2000) - Please Come Home (édité en 2003).

1998

Juin : remasterisation aux studios Captured Live de Galveston au Texas par David Morgan et Hanz Reich et sortie de Contraband - Gatorbait (Streetfighter).
Avec huit des neuf titres de l'album de novembre 1979 (Dead Giveaway est absent) et trois titres inédits : Gator Bait (de janvier 1980), Wanted Dead Or Alive (de janvier 1980) et Laid On The Wing (de juin 1978).

1999

Réédition non officielle de Contraband (mp3.com/Jazz Dam) du groupe Alias.
Les titres Dead Giveaway et Cafe Deluxe sont absents de cette édition, alors que la composition Can't Dry Up y figure par contre à deux reprises, dont une fois sous le titre Cafe Deluxe. Le titre Child Of Fortune est rebaptisé Fallen Angels et les deux titres bonus sont Gator Bait et Wanted Dead Or Alive, tous deux enregistrés en janvier 1980.

2000

Sortie de Action Figures (Auto production) du groupe Beat Poets avec : Jimmy Dougherty (chant), Dorman Cogburn (guitare et chant), Stuart Ott (claviers et guitare slide), Rick Bernheimer (basse), Ed Richardson (basse), Scott Edelman (batterie).

Cet album est réédité en août 2011 (Streefighter) avec les titres d'Alias Breakin' Loose, How About That, et des versions différentes de Devil's Bride et Fallen Angels (Child Of Fortune).

Ces deux derniers titres sont des prises alternatives issues des sessions de juillet 1979.

2003

Sortie de Alien (Auto production) du groupe Beat Poets avec les mêmes musiciens.
Cet album est réédité en novembre 2011 (Streetfighter) avec le titre d'Alias Please Come Home.

2005

Sortie de Beat Poets 3 (Auto production) du groupe Beat Poets avec les mêmes musiciens.
Cet album est réédité en octobre 2011 (Streetfighter).

2011

Juillet : réédition de Contraband (Streetfighter) du groupe Alias.
Avec huit des neuf titres de l'album de novembre 1979 (Dead Giveaway est absent) et trois titres inédits : Gator Bait (de janvier 1980), Wanted Dead Or Alive (de janvier 1980) et Laid On The Wing (de juin 1978).
Août : réédition de Contraband (Crossroad) du groupe Alias.
Cette fois sont bien présents les neuf titres de l'album d'origine.
Décembre : sortie de Live Agora 1979 (Streetfighter) du groupe Alias.
À noter qu'est absent de cette édition la deuxième version de True Love qui avait été jouée pendant ce concert.

Alias - Contraband (CD - Streetfighter Records)